1. |
Jardin Texto
03:50
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Jardin texto
Bouquet ado
160 signes
Send it, sent it
Jardin texto
Bouquet ado
160 signes
Send it, bravo
Jardin - je cueille
Envoi de fleurs
C’est bête, allez
Jette toi à l’eau
3 signes, 3 lettres
3 caractères
Allô, remis -
C’est en attente -
Ami, tu me
tourmentes
Et s’il était sur silencieux?
Peut-être son esprit est-il ailleurs?
Ca y est, il a reçu
Ma peur prend le dessus
Mon coeur a appris :
Il se méfie des poètes
Trois mots suffiront
Sur mon écran je les guette
Réponds-moi vite
Bouquet électronique
Réponds-moi vite
Demain serai-je moins triste?
ah ah
Jardin texto
Pâquerette loto
Je t’aime, un peu
Si tu m’aimes
Dis-le
Jardin texto
Parfum mélo
Romance jeunesse
Souvenir bientôt
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2. |
Lumière
03:44
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J'aurais aimé
Monter à bord
Quand la lumière
Passait
J'aurais alors
Sauté en marche
Et vu ce que
J'avais manqué
Dans le ciel
Noir et profond
Qui donc allume
Qui donne vie
Aux équations innées?
J'ai créé un feu de paille
Moi-même
Je ne sais pas
L'arrêter
De ce qu'elle amène
A mes yeux
Tout n'est qu'un
relatif passé
Et dans le doute
Des nuits d'été
J'aimerai le goût
Qu'elle m'a laissé
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3. |
refractions
03:41
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Quand tu reviens dans ma maison sur ma terrasse
en petites traces
en petits pas
en petits rien
Je ne te vois pas,
je te devine dans le salon
c’est ton dessin
il surgit quand
vient la saison
Dessus les sens
Derrière l’averse
Dans le cafard
d’un vieux carrouf
Dans les nuances
d’un cheveu gris
et les lueurs
d’un verre terni
La première chanson ne s’oublie pas
Les premiers étés sont éternels
Les odeurs que j’aime resteront-elles?
Quand tout en toi enfin est en sommeil
Je me souviens de 2010
Mon coeurs ado pleurait sans cesse
Que jamais ma mémoire ne tarisse
Nul vice, nul doute jamais ne s’efface
Dessous les draps
Devant l’ivresse
Dedans l’amer
d’un dîner morne
Dans la langueur
d’un jour de flemme
et la joie d’un
livre qui s’enflamme
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4. |
Plasma
04:07
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S'il te plaît
Regarde-moi
Tourne tes iris noirs
Une dernière fois
J'imprime de ta
paupière
L'épicanthus qui la
nimbe de mystère
Ton philtrum fronçant pour chercher
Les baisers que tu ne peux donner
Je me souviens bien de ça
Mais je ne sais pas pourquoi
Ta chevelure
Brun soyeux
Pique de ses pointes
la pointe de tes yeux
Cornées humides
carpes agiles
Vertèbres saillant
d'un cou fragile
L'ouest de tes lèvres courbe pour regarder
le naevus brun près de l'aile de ton nez
Je me souviens bien de ça
Mais je ne sais pas pourquoi
J'aime ton plasma
Ton coeur qui bat
Quelque part sous ta peau
Un fluide rouge et chaud
Tes membres craquent
comme le
craquement frais d'un
jeune cartilage
Mémoire digitale
j'ai creusé la
faille de
ton menton sage
Infantile duvet fin
Frontière de ta fourrure de jais
Clair obscur contre le satin
Blanc cassé de tes dents de lait
Je me souviens bien de ça
Mais je ne sais pas pourquoi
j'aime ton plasma
Ton coeur qui bat
quelque part sous la terre
un enfant de poussière
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5. |
HOME
04:12
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Jardin d’or
Brune maison aux éclats
Bleus en hiver
Celle, maison
Nid de démons éclos dans chaque trou d’herbe
Ils t’habitaient
Et t’inventèrent
Des noms
De cimetière
Ils te mentaient
Moi je suis sincère
Je te bâtirai
Des cloisons de fer
Feu, brûle sans peur
L’histoire fermée dans du papier
Vitres et fenêtres embuées
Litres d’amour en sueur
Moi, je reste
Pauvre porte pleure un peu
Peu ouverte depuis des années
Verrous sourds, écrous rouillés,
Plus de mort ni de nouveau-né
Moi, je reste
Maison,
Ma défense protège de ma détresse
Mon dedans quand dehors me bouscule de sa mélodie triste
Maison,
Ma défense, protège de ma détresse
Mon dedans quand dehors me bouscule de sa météo frêle
Maison
Tu viens dans mes songes
Sans être invitée
Et dans
Des souvenirs étranges
Que je n’ai pas invoqués
Que le lierre te mange
Pour nous abriter
En toi
Mes trésors je range
Tu es habitée
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6. |
Les Grosses Larmes
03:51
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Du mur bâti
de l'herbe se glisse
de l'herbe se glisse
Et la pousse grandit,
une brèche assombrie
une brèche a jailli
Alors il se fissure
et quand il se fissure
il coule des larmes sur ma figure
Oh dis moi maman
comme il est dur d'être sûr
peux-tu de tes câlins
consoler mon chagrin?
Quand tristesse sera mûre
elle tombera sur ma joue
en une larme
Je suis toujours un enfant
la nuit a mauvaise allure
J'ai plaisir à faire tout haut
résonner mes sanglots
Quand souvenir sera mûr
il glissera sur ma joue
en une larme pure
Depuis ma fenêtre
je regarde la ville
je regarde la ville
Et la nuit me fascine
et l'ennui se dessine
et l'ennui se devine
Alors de l'encadrure
comme une vague morsure
s'échappent les plus gros sanglots de la nature
Oh dis moi maman
comme il est dur d'être sûr
peux-tu de tes câlins
consoler mon chagrin?
Quand tristesse sera mûre
elle tombera sur ma joue
en une larme
Je suis toujours un enfant
la nuit a mauvaise allure
J'ai plaisir à faire tout haut
résonner mes sanglots
Quand souvenir sera mûr
il glissera sur ma joue
en une larme pure
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7. |
Le Lézard
04:14
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Dans tous les jeux auxquels je joue
courent des lézards
ils se cachent dans le noir
quand je ferme mes yeux
Parfois l'instinct grossit sous le doute
quand il se fait tard
alors ils sèment sur ma route
des grains de hasard
Devant la beauté de la messe
je me corromps avec plus de paresse
mais il suit le tempo :
"Tu chanteras pour une ivresse
le texte d'un volume qu'une machine presse
comme un domino"
Dans tous les jeux auxquels je joue
courent des lézards
ils se cachent dans le noir
quand je ferme mes yeux
Parfois l'enjeu grossit sous le doute
quand il se fait tard
alors ils sèment sur ma route
des grains de hasard
Dans les étés chauds et sans sommeil
aux plis des rideaux qui s'ensommeillent
Ils dorment
Et leurs petits dans le gazon
forment des chiffres à l'horizon
Le lézard sait,
dans l'ennui des jours longs
la lumière des lampions
quand du verre disparaît le glaçon
se cache le mystère des saisons
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8. |
Tahiti sous la lune
03:30
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Tahiti sous la lune
des tortues sous la dune
des jeunes filles en costume d'écume
ondulent dans la lagune
Un parfum de santal s'installe
sur les longues plages d'opale
un collier de fleurs pâles exhale
le vent emporte ses pétales
A Tahiti
J'ai un coeur de Robinson
tout humide en cette saison
Je crois que j'ai un frisson de passion
Je me sens comme à la maison
Je crois que c'est plus de mon âge
ces grigris de sarcophage
j'te ramènerais bien à la nage sauvage
sur mon radeau de coquillages
A Tahiti
Laisse les respirer sous cellophane
Leurs rêves sont comme des bouquets qui fânent
tu sais
je préfère vivre comme un bouquetin qui flâne
Je vivrais bien de bananes
À surfer dans la brise océane
Je t'inviterais dans ma cabane, profane
je serais heureux comme un âne
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9. |
Journal de rêves
04:23
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Nuit noire
sur les quais
Prudence
de ne pas glisser
Une ombre soudain dépasse mes foulées
Mais où vais-je me cacher?
Miroir
je ne te connais pas
Je cogite moi je parle mais
je m’éloigne déjà
Le décor bouge, la foule change
il ne reste que moi
Et dans mes mauvais rêves
je compte sur toi
pour ne pas faire de trêve
si je ne crois plus en moi
Et que dans mes pires cauchemars
tu me comprendras
si un animal bizarre te parle de moi
Il fait bien trop chaud ici
je me perds dans les saisons
et dans la chaleur je sais
qu’il n’y aura plus de question
Mes pas ne me ramènent plus nulle part
je cherche ma maison
Nul son
je m’étonne
Ici plus rien ne résonne
Un cri d’enfant déchire le silence
Peut-être qu’on l’abandonne
Ami,
je ne te reconnais pas
Je vais vite moi je te suis mais
tu es si loin de moi
La nuit je rêve que tu me parles
et tu ne m’entends pas
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10. |
Qui parle?
04:58
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Tu es entré sans les clefs -
Tu es entré sans les clefs
J'ai des secrets, tu les as cherchés -
J'ai des secrets cachés mais tu ne les as pas trouvés
Tu as calculé, tout te ramène à moi -
Tu as calculé car tu te demandes pourquoi
Je t'ai menti, tu avais l'air décidé -
Je t'ai menti sur mon âge tu avais l'air décidé
Yêu
Yêu
Tu partiras sans les clefs -
Tu partiras sans les clefs
Qui parle en moi
Veut dire tout bas
Qu'il n'y aura
Pas de
Seconde chance
Qui hurle en moi
Veut dire en soi
Qu'il n'y aura
Pas de
Belle romance
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11. |
Le Feu
02:42
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Je veux entendre tes histoires tristes
Je veux pouvoir prétendre avoir toujours été là
Ne peut se méprendre qui le feu n'atteint pas
Brûler mon cœur engendre le moindre tes pas
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12. |
Toujours l'été
03:52
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Voici l'été de ma vie
Je m'éclate je m'éclate je m'étale
Voici l'été de ma vie
On ne me verra pas en automne
Voici l'été de ma vie
L'essentiel que je pouvais rayonne
Je vis l'été de ma vie
Je pars avant qu'elle soit monotone
Enfin l'été de ma vie
On m'en a tellement parlé
La vie que j'ai préférée
C'était les terribles étés
C'était les terribles étés
C'était l'été de ma vie
C'était l'été de ma vie
L'été
Ah, c'est toujours l'été
Comment vivre sa vie sans être déter
Miné par le soleil brûlant ?
Mes amis vous verrez
Je ne serai plus en hiver
Devant l'été de ma vie
Je me couche le sang bouillant
Et je sens le vent tourner
Devant le soleil couchant
Dessus l'été de ma vie
Mais je vois comme c'est létal
De ne pas vivre comme en été
Comme si c'était normal
L'été,
Ah c'est toujours l'été
Que ma gorge nouée jouait à se défaire
Et hurler jusqu'au firmament
Puisque je suis partie
Je ne reviens pas en arrière
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13. |
Alien Nation Anthem
02:31
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(vietnamese)
Mà tôi cô đơn trong vũ trụ
Ai sẽ thương hại tôi?
Ai sẽ yêu tôi xuyên thời gian?
Ai sẽ nhớ đến tôi?
Một ngày nào khi tôi sẽ rời rạc
Tất cả chúng tôi sẽ ở bên nhau
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ENFANT PERDU Paris, France
A travers champs, l’enfant-protagoniste est perdu, mais l’enfant voyage néanmoins.
Ses chants, sensibles et interrogateurs sur le monde, résonnent en même temps que ses pérégrinations – voyages initiatiques ou contemplatifs : ils regardent au dedans.
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